Faites-vous parti de ces personnes qui se comparent aux autres ?
Qu’allez-vous chercher chez l’autre que vous n’avez pas chez vous ?
Par ces simples questions, je soulève un point de désaccord avec soi-même, avec la belle personne cachée au fond de son inconscient et bloquée par un égo dirigiste.
Le fait de se comparer à une autre personne renvoie à une vision erronée de la réalité de qui nous sommes vraiment.
Deux polarités sont possibles dans ce schéma comparatif. La première est de se trouver mieux que l’autre et la seconde est de se sentir moins bien que l’autre.
Dans les deux versions, il y a une expression de nos tiraillements intérieurs, le besoin de se comparer pour se rassurer ou se dévaloriser, de créer un manque et nourrir des blessures issues de notre enfance.
Les deux versions de comparaison sont néfastes à notre épanouissement et à l’acceptation de qui nous sommes vraiment.
Cela peut enclencher par la suite un esprit de compétition, en voulant être mieux que l’autre. Et là encore, c’est une mauvaise pioche. La compétition crée des constructions mentales très négatives car c’est chercher à vouloir dominer l’autre. C’est une course effrénée à la domination des différents protagonistes de ces schémas de comparaison.
Lorsque l’on domine, on se croit supérieur et quand on est dominé, on veut sa revanche, on est plein de rancœur, d’amertumes, de frustration.
Tout ça pour continuer de se bercer d’illusion sur qui nous sommes réellement.
Pour pouvoir sortir de ces schémas réducteurs, fragilisants, non épanouissants sur le long terme, il devient utile d’entamer une réflexion contemplative sur ce que l’on n’accepte pas chez soi, sur cette course au bonheur qui se trouverait à l’extérieur de nous.
Tout est fait et instruit pour continuer de courir après cette illusion du bonheur à l’extérieur de nous. Vous comprenez maintenant que toute cela est fait exprès pour vous éviter de vous occuper de vous, de prendre soin de vous.
En effet, plus vous souffrez, moins vous vous connaissez, moins vous trouvez la ressource nécessaire en vous pour vous engager vers votre épanouissement personnel.
Après ce constat amer, vous êtes face à la croisée des chemins. Prendre la route de droite, la route que j’appelle ensoleillée, lumineuse ou la route de gauche que j’appelle le chemin lourd, sombre, fragilisant, paralysant, sans être habité d’une joie permanente.
Chaque route propose une expérience de vie diamétralement opposée.
En résumé, soit vous désirez vivre en mode conscient, soit en mode inconscient.
Cette voie de droite correspond en un voyage intérieur puissant, libérateur, responsabilisant avec une promesse basée sur « VIVRE VOTRE VIE DESIREE », tel que l’amour, la joie, le plaisir, le bonheur, le partage…
Et celle de gauche correspond à la route que vous poursuivez en pensant que la vie c’est ça, que vous ne pouvez pas avoir mieux, que la vie est dure, que le monde extérieur est dur, violent, punitif.
Tous ces constats que vous faites en vous comparant, en pensant que c’est la fatalité.
Cette route, je la qualifie de route de vie volée, dérobée par des croyances limitantes, bloquantes, installées à votre insu depuis fort longtemps dans votre mental.
La vie qui vous est montrée par tous les acteurs tels que les réseaux sociaux, les politiques, les publicités, n’est qu’une version proposée par des personnes qui ont des intérêts à ce que vous restiez dans cette proposition de vie.
Celle-ci n’est pas la vérité, ce n’est que la version de ce qui n’est pas vous, même si vous la vivez actuellement.
La bonne nouvelle, c’est qu’il vous est possible de prendre la meilleure route.
Personne n’est en mesure de savoir ce qui est bon pour vous. Je répète, personne, pas même moi qui écrit cet article.
Vous seul savez au plus profond de vous, ce qui vous convient vraiment. Même si vous ne savez pas comment l’obtenir, votre for intérieur lui le sait.
En cessant de vous comparer aux autres, vous allez commencer à changer doucement votre vision de la vie.
Alors certes, le changement de vie ne peut s’obtenir sans un travail assidu, pas à pas, tout en vous apportant beaucoup de bienveillance, d’amour, comme vous le feriez pour un proche, un ami, un enfant…
Je ne sais pas si vous faites partie de ces personnes qui sont très aidantes avec les autres et très dures avec elle-même, qui disent « oh moi, ce n’est pas important ».
Tous ces points sont des entraves à une vie alignée avec qui vous êtes vraiment.
Je terminerai cet article par deux questions.
Quel sens souhaitez-vous vraiment donner à votre vie ?
Quand passez-vous à l’action pour aller chercher la vie faite pour vous ?