Vaste sujet, que cette quête que chaque être humain poursuit selon son histoire de vie.
Qu’est-ce qui rend si difficile l’atteinte de ce but ultime ?
Sans spécialement rentrer dans les détails de vie, nous portons en nous plusieurs héritages, à la fois de nos parents, de nos ancêtres. Ils sont comme des sacs à dos remplis de toutes sortes d’émotions positives, négatives, que nous trimbalons tout au long de notre vie. Bien sûr, tous nos tourments mentaux agissent comme une entrave, nous empêchant ainsi de pouvoir aboutir à notre quête. Notre construction s’est faite sur un vaste mensonge inconscient. C’est là que tout est finement orchestré. Notre inconscience règne sur notre vie, nous embarquant dans une aventure bercée d’illusions qui ne font que renforcer nos désillusions. Oui, tant que nous restons inconscients, il nous est impossible de sortir de cette voie toute tracée. Seul un cataclysme, une épreuve, une rencontre va agir comme un ouragan à l’intérieur de nous, provocant un effondrement de la construction du château de cartes de ce que nous avions inventé comme histoire. A un moment de notre vie, nous serons tous amenés à vivre des difficultés, à des degrés d’amplitude différents selon l’histoire de chacun. Quand la vie nous sert sur un plateau une difficulté, une épreuve, deux possibilités s’offrent à nous pour la traverser : soit d’en accepter la responsabilité, soit de la rejeter en se disant que c’est la faute de l’autre.
Tout est une question de regard porté sur ce qu’il nous arrive.
Accepter, c’est assumer la responsabilité de ce qui nous arrive et rejeter, c’est se poser en victime. Il est important d’avoir à l’esprit que l’acceptation n’a rien à voir avec la culpabilité. Selon ces deux postures « j’assume ou je rejette », nous ne vivrons pas du tout la même histoire, étant donné que nous sommes les seuls créateurs des scénarii que nous nous racontons. Personne d’autre n’a le pouvoir de nous enfoncer ou de nous libérer. Gardons à l’esprit, que plus nous nous posons en victime, plus nous sommes sous l’emprise de notre égo qui crée tous les blocages nécessaires pour nous installer dans l’immobilité. Penser que c’est la faute de l’autre, est une façon de limiter notre souffrance intérieure.
Je vous propose de nous arrêter un instant sur ces deux possibilités « Rejeter la faute sur les autres ou Accepter sa responsabilité ».
Nous avons là deux clés importantes, ouvrant les portes d’accès de deux chemins totalement opposés.
Commençons par « Le chemin du rejet » : Il est vrai que c’est souvent le premier choix qui s’offre à nous, celui qui permet de diminuer la souffrance et qui ne règle rien pour autant. Nous restons inconsciemment installés dans notre rôle de victime.
Prendre le pont du chemin de l’acceptation, c’est franchir la rive de l’aveuglement, du déni, de l’inconscience pour se diriger vers l’autre rive, celle de la prise de conscience que nous sommes les seuls à pouvoir agir pour changer notre chemin de vie.
Être une victime est l’amère constat de nos méandres émotionnels qui nous font vivre cet état. C’est un processus logique, inconscient, imparable, sans action pour changer cela. On peut apparenter cette attitude à un programme installé dans notre cerveau qui tourne en tâche de fond. Celui-ci s’exécute en dehors de notre contrôle lorsqu’une scène de vie vient à se présenter à nous. Vous comprenez maintenant, le grand intérêt qu’il y a de prendre un virage à 180° afin de s’engager sur la transformation de tous ces nœuds émotionnels bloquant notre accès à nos états émotionnels merveilleux, tels que la joie, l’amour, le bonheur, la paix.
Il est vrai, que de temps en temps, il nous est possible d’accéder à ces états lumineux, ceux qui nous font voir la vie du bon côté, sourire naturellement en croisant un inconnu dans la rue, nous rendent tolérants, nous donnent envie d’aider plutôt que de juger. Pourquoi retombons-nous dans nos travers sombres, ceux qui nous font croire que la vie est ainsi ?
Prenons pour exemple une heure de notre vie, cela représente 55 minutes de temps couvert et 5 minutes de soleil.
Vous serez d’accord que cela fait peu. Je vous laisse voir dans votre vie, combien de temps par jour vous êtes réellement dans ces états lumineux décrits précédemment.
Notre état de victime reprendra le dessus, une fois que nous aurons fait le triste constat que le mauvais temps occupe plus de place que le beau temps dans notre vie. Nous serons alors tentés de dire, « c’est impossible, la vie est faite ainsi, on ne peut pas avoir plus de moment de joie que de moment sans ». Pour nous rassurer, nous regarderons autour de nous et constaterons que nous ne sommes pas seul à vivre cela.
Et, en une ou deux secondes, nous reprendrons notre place de victime, dans ce doux nid qui nous déresponsabilise en attendant qu’un sauveur vienne à notre secours.
La bonne nouvelle, c’est que nous sommes notre propre sauveur. C’est en cela que c’est une bonne nouvelle. Car, qui mieux que chacun de nous sait ce qui est bon pour soi ? Personne. Même pas et surtout pas nos parents qui nous ont construits inconsciemment, en pensant faire de leur mieux, et qui ont installé entre autres en nous, des programmes limitants, bloquants, nous fragilisant.
Pourquoi est-ce impossible ?
Nous sommes tous des êtres uniques, comme nos empreintes digitales, notre ADN avec nos histoires de vie uniques aussi.
Prenons l’exemple d’une famille de 3 ou 4 enfants. Aucun des enfants, une fois adulte, ne vivra la même vie émotionnelle à 100%, même s’ils s’entendent bien.
Alors, quelles solutions s’offrent à nous pour changer de regard, de pensées, de croyances, pour nous engager sur le chemin responsable ?
Soit se débrouiller seul, soit se faire aider par un professionnel du développement personnel.
La solution « Se débrouiller seul » est une première base intéressante pour engager un début de prise de conscience de nos automatismes, de l’état de nos pensées créatrices, de nos croyances limitantes, etc…
Pour cela, nous devons développer notre sens de l’observation, c’est-à-dire, contempler nos pensées, émotions, réactions face à des réflexions, des situations et regard des autres.
Une fois ce travail effectué, chaque jour à chaque instant, nous devrons passer à la solution se faire aider par un professionnel du développement personnel afin de pouvoir espérer changer, évoluer, le faire seul étant pratiquement impossible.
L’accompagnement par un coach, qui plus est holistique, sera encore mieux. Pourquoi me direz-vous ?
Le coach holistique travaille avec la personne en tant qu’être complexe, dans son intégralité, sur tous les plans « physique, émotionnel, mental et spirituel ».
Il apporte son aide avec des techniques permettant de faire monter en conscience tous les états inconscients qui influencent notre vie. A aucun moment, le coach n’a pour mission de nous suggérer quoi faire. Ses compétences nous aident à trouver en nous les ressources et les solutions nécessaire à l’atteinte de nos objectifs.
Je terminerai cet article par deux questions engageantes selon chacun bien entendu.
Quel sens souhaitez-vous donner à votre vie ?
Quand passez-vous à l’action ?